Journée professionnelle de la SFS

Une journée d’échanges et de réflexions entre sophrologues sur le thème : « Des effets au-delà de la crise sanitaire » s’est déroulée le samedi 19 juin 2021 en visioconférence, Un compte-rendu complet de la journée va être rédigé et mis à disposition des sophrologues via la SFS d’ici trois semaines environ. L’article ci-dessous a pour objet d’informer les sophrologues sur la nature et la qualité de ces journées professionnelles. 

Le pourquoi de cette journée (communiqué de la SFS)

La pandémie que nous vivons a engendré des situations de crise qui ont nécessité des adaptations. Celles-ci ne se sont pas réduites à de simples mesures sanitaires mais ont provoqué des bouleversements économiques, politiques, sociaux, culturels et professionnels. Chaque praticien•ne traverse cette période par le prisme d’un contexte personnel mais on sent aussi que des expériences, des tendances et des ressentis communs se sont manifestés. Nous autres sophrologues, nous nous sommes adaptés à toutes ces incertitudes, acteurs sur une scène instable, spectateurs dans un décor changeant, et programmeurs sans agenda fiable. Ce théâtre de notre vie a vu se jouer parfois des scènes dramatiques mais également de fabuleux moments d’humanité. Le terrain de la sophrologie n’a pas échappé à un tel scénario.

Le déroulement de la journée 

La journée s’est articulée autour de 3 thèmes abordés en groupe de travail le matin et l’après-midi et nous avions la possibilité de nous inscrire à deux ateliers. 

Discussion animée par Jean-Pascal Cabrera

Les difficultés/ souffrances actuelles rencontrées dans notre clientèle

Discussion animée par Judith Dumas  

Les difficultés / souffrances vécues par le (la) sophrologue

Discussion animée par Isabelle Fontaine – Gaspar 

L’utilisation des écrans dans les pratiques actuelles

Pourquoi les journées d’échanges et de réflexions entre sophrologues sont fondamentales pour notre métier 

En premier lieu, le format de la Visioconférence n’a pas moindrement entamé le bon déroulé de la journée. L’organisation assurée par Geneviève Vermeil étant au top, c’est un peu comme si nous y étions…

Nous avons travaillé par petits groupes en salles individuelles avant de revenir en salle plénière dans la joie et la bonne humeur. Honnêtement, entendre Jean-Pascal Cabrera éclater de rire juste en face de soi ou derrière un écran doit faire à peu près le même effet: celui d’enclencher immédiatement le rire du groupe…et rire c’est franchement bon pour la santé. Allez, c’est agréable de travailler dans la joie mais ce qui est plus agréable encore c’est d’avoir le sentiment de travailler. Travailler dans le sens de réfléchir ensemble : faire tourner les idées éclairantes ; apporter ses expériences sur la table, les disséquer pour voir ce qu’elles peuvent apporter au métier, laisser les autres apporter leur propre regard et faire leurs propositions, puis hop inverser et s’atteler à disséquer l’expérience apportée par la consœur ou le confrère…Se rencontrer.  Les trois thématiques ont été menées de manière à ce que chaque sophrologue à temps égal exprime ses questions, ses interrogations, ses ressentis, ses expériences, ses réponses éventuelles.

L’animateur•ice, de chaque thème a mené le débat fermement et discrètement de sorte à ouvrir le plus possible l’espace de parole.

Au-delà encore de ces débats animés et collectes de connaissances, il a été proposé tout le long de la journée des livres, des reportages, des documents pour aborder tel cas ou un autre, telle situation ou une autre. Et cela aussi c’est précieux.

Ce genre de journée nous invite à réfléchir en commun à notre métier, à ses fondamentaux, à ses incontestables forces mais aussi à ses éventuelles fragilités. Elle nous invite à réfléchir en commun à ce qu’il reste à mettre en place (formations, vocabulaire, modes de fonctionnement, chartes de déontologie etc) afin de dessiner un avenir solide et radieux à la sophrologie. Cela peut se faire d’autant plus facilement que nous joignons nos idées et nos énergies de travail. 

Nous sommes « rentrés chez nous », (avec la visio c’est un terme difficile à employer) avec dans la tête et dans le corps l’envie de réfléchir encore autour de ces trois thèmes proposés, mais aussi d’agrandir la réflexion à d’autres thèmes préoccupants, voire essentiels. Et l’envie de dire aux consoeurs et aux confrères de s’inscrire aux prochaines journées professionnelles organisées par la SFS. Voilà qui est fait pour ma part.

Marcella, sophrologue Paris 15e

Si vous souhaitez mieux connaitre la SFS et y adhérer

Créée en 1966, la Société Française de Sophrologie (S.F.S.) regroupe différents courants en France. Elle a pour objectif de promouvoir la sophrologie. La S.F.S. se préoccupe d’apporter une information rigoureuse et complète sur cette pratique et veille au respect des règles déontologiques. Dès l’origine, elle a œuvré à la transmission des savoirs et des pratiques de la sophrologie et constitué un réseau de Centres de Formation membres préparant à ce titre.

Suivez et partagez!

Cet article a 4 commentaires

  1. Aline Removille

    Merci de rappeler le travail de la SFS et de si bien avoir résumé en quoi cette journée fut utile et pleine d’énergie dont on a tous bine besoin en ce moment pour porter le message de la profession et le sérieux des praticiens qui au sein de la SFS ne travaillent pas que pour eux au contraire pour et avec les autres. C’est une merveilleuse expérience.

    1. Marcella

      Merci à vous Aline pour ce retour.

  2. Cabrera Jean-Pascal

    Hello Marcella,
    Merci pour ta présence et ton dynamisme rayonnant ! Je suis ravi d’avoir partagé avec toi et tous les autres ces regards sur notre métier de sophrologue qui, comme beaucoup d’autres professions, a connu des évolutions étonnantes au cours de cette crise sanitaire.
    A bientôt, pour de prochaines aventures 😉
    Jean-Pascal Cabrera

    1. Marcella

      Triple oui pour les prochaines aventures. Merci Jean-Pascal pour ton message et au plaisir de se retrouver pour des ateliers professionnels enrichissants.

Laisser un commentaire