Cécile Morel-Chevalier programmatrice du festival et directrice des services culturels de la ville, j’y ai animé des ateliers de sophrologie dans les écoles et les collèges. Une fois de plus, la sophrologie et la poésie ont fusionné avec puissance et joie.

Pendant ces 4 jours j’ai enchainé mes interventions sur un rythme de 4 ateliers par jour :

Pour commencer en beauté tôt le mercredi, je me suis glissée dans un magnifique atelier de danse conçu et animé par Marie Poirier auprès d’adolescentes et de leur professeure de danse Mélanie Gambie. J’y ai proposé deux exercices de sophrologie créative que j’ai nommé : « Mouvement dans le souffle ». C’était doux et dense à vivre et à regarder. Cet atelier danse s’est terminé par la confection d’une grande fresque commune à l’encre de chine.

Et dans la foulée : haltes garderies avec les assistantes maternelles et les enfants dont elles s’occupent (entre 2 et 4 ans) ; écoles primaires : classes de CE1, classes de CE2 ; classes double de CM1 et CM2 ; collège ; élèves de yoga…

Dans toutes les classes, j’ai proposé une thématique d’écriture reliée à la séance. Les élèves avaient confectionné des carnets en amont où ils ont pu installer leurs mots (que j’aurais voulu collecter pour en faire un livre).

La concentration des élèves, leur envie de participer aux séances, leur délicatesse à mon égard (une classe m’a offert le cadeau avant que le début de la séance de se lever pour me dire par cœur les textes du livre « les gens qui dansent » (j’en ai pleuré). L’investissement des enseignantes que j’ai rencontré, leur soif d’ouvrir leurs horizons pédagogiques… J’aurais voulu rester un journée entière auprès de chaque public.

Une lecture de textes poétiques dans une merveilleuse chapelle devant un public attentif et passionné des mots; le lendemain une rencontre avec Mélanie Leblanc et Loïc Demey autour d’un sujet qui habite ma vie : « corps et écriture : d’un même mouvement » devant un public matinal et très concerné par le sujet.

Le festival s’est terminé sur un salon du livre. Bonheur de ces moments de dédicace et des rencontres avec les lecteurs et les lectrices (nombreux étaient qui avait participé aux événements donc les discussions ont prolongé ces moments).

Je me suis même transformée en Docteur Marcella, dans un cabinet de poésie générale dans lequel j’ai fait des « consultations poétiques » avec ordonnance à l’appui, et je vous affirme que ce fut un grand moment.

Aujourd’hui, pour prolonger ces moments d’une grande intensité professionnelle, j’inspire en me remplissant littéralement de la joie que j’ai eu à vivre ces ateliers de sophrologie & de poésie et j’expire en ressentant la présence de mon corps ici et maintenant à Paris, à continuer d’ouvrir les bras à tous mes autres projets.

Et je termine ma séance improvisée en me remplissant de gratitude pour mon métier, et pour toutes les personnes qui m’offrent ces espaces où l’exercer avec un sentiment de joie sans égale.