La sophrologie une formidable méthode d’accompagnement

La sophrologie une formidable méthode d’accompagnement. Voilà mon titre du jour ! Sur mon vélo immobile, super héros de mes journées où je n’ai pas le temps d’aller nager, j’écoute « Pour ou contre les médecines complémentaires et alternatives » ? Une thématique abordée il y a 2 ans dans l’émission « Grand bien vous fasse ». Il y en a eu d’autres depuis mais bon, j’ai écouté celle-ci. Les questions posées, le contenu des débats me marquent parce qu’ils sont le copié-collé de ce que l’on entend dès que ce sujet est abordé. Et j’aimerais tellement ne plus entendre, ne plus lire ces idées reçues sans cesse recyclées. Voici ce que j’aimerais entendre lors d’une émission de radio, de surcroit sur l’une des stations du groupe Radio France réputée pour son espace d’analyse intellectuelle.

La sophrologie n’est pas une médecine. Elle n’a pas de vocation médicale. La-le sophrologue ne diagnostique pas, il ne prescrit pas. La-le sophrologue à moins d’être médecin (ce qui arrive fréquemment), ne pratique donc aucune forme de médecine. Ni douce, ni moyennement douce ni pas douce… ni alternative. Elle est un accompagnement complémentaire. Et même puissamment complémentaire.

La sophrologie est une méthode d’accompagnement à la personne. Elle propose un ensemble de techniques à médiation corporelles précises, dont la base est la pratique de la respiration en conscience, des exercices doux issus du yoga, des visualisation ou évocations positives qui permettent de tabler dans nos ressources personnelles. La sophrologie a pour vocation d’aider les personnes à se sentir mieux dans leur existence, plus en accord avec elles-mêmes, à des moments clés de leur existence. Des moments où il leur est besoin de « modifier » les choses pour se sentir plus tranquilles, plus apaisés. Elle a également pour objectif (et c’est même sa vocation première car elle a été inventée par un neuro – psychiatre) d’aider les personnes à traverser des moments difficiles marqués par la maladie : les traitements lourds, les pertes de repères physiques, les baisses de vitalité et de moral directement liés à la maladie etc.

La-le sophrologue se forme dans une école de formation de sophrologues en un cycle minimum de 2 ans sous forme de cours en « présentiel » + le travail et l’engagement personnel qui passent par la pratique, les lectures, les participations aux séminaires et congres etc. le reste du temps. Puis, la-le sophrologue, si elle ou il le souhaite (et c’est largement préconisé), se spécialise dans des domaines précis pour pouvoir mieux prendre en charge, avec la sophrologie, par exemple les enfants à haut potentiel, les adolescents, les personnes âgées, le personnel des entreprises, les maladies chroniques les futures mamans etc. (la liste des spécialisations possibles est longue).

La-le sophrologue peut également suivre une formation de sophro-thérapie qui est une branche de la sophrologie où le travail sur l’inconscient prend une place plus grande. C’est d’ailleurs mon cas et je suis heureuse d’avoir cette corde de plus à mon arc.

Revenons aux objectifs de la méthode sophrologique et prenons l’exemple simple et fréquent dans nos cabinets, d’une une personne à qui l’on a diagnostiqué un cancer. Lorsque cette personne fait appel à un•e sophrologue elle ne demande pas à être soignée. Celui ou celle qui la soigne est l’oncologue, assisté•e de tout le personnel soignant incontournable dans un hôpital.

Evidemment, la-le praticien•ne sophrologue va lui être très utile. Elle-il va inscrire son protocole dans les techniques à sa disposition, en les modulant, en les adaptant en accord avec la personne suivie. Les séances vont l’aider à :

  • Accueillir le diagnostic
  • Accepter les traitements et toutes les conséquences de ce traitement tant au niveau de son apparence physique, que de l’anxiété que cela engendre
  • Renouer avec ce corps « nouveau » ce corps en « mouvement » qui par la force des choses, devient différent de ce qu’il était
  • Apprendre à « travailler sa respiration » pour s’apporter du bien-être
  • Apprendre à se créer des bulles de calme, des parenthèses de douceur
  • Apprendre à détendre son corps lorsque c’est nécessaire
  • Apprendre à supporter les temps de chimiothérapie et leurs effets secondaires
  • Apprendre à mettre la douleur à distance, dans la mesure du possible
  • Apprendre à mettre les cogitations délétères de côté ne serait-ce que pour quelques instants salvateurs
  • Vivre sa maladie en s’appuyant sur tous les aspects positifs de son existence (qui souvent ne manquent pas)
  • Se projeter dans un futur positif (quand le cancer sera soigné)
  • Se sentir acteur – actrice de sa maladie et de son évolution vers la santé

Etc.

Si la sophrologie n’est pas une médecine comment peut-elle être une médecine « alternative » ? Nous le voyons bien, la sophrologie n’est pas alternative car :

1/ Elle n’est pas une médecine

2/ Elle ne présente ou propose aucune alternative ni un choix entre deux solutions.

La sophrologie en revanche est un complément puissant à la médecine. Elle peut s’inscrire tranquillement dans le « prendre soin » ce qui est différent et tout aussi passionnant. Chaque métier a sa place et c’est rassurant à la fois pour les sophrologues, pour les client•es-patient•es, et pour les médecins qui ont fait 10 à 15 ans d’études pour apprendre à soigner les gens. Ce serait dommage de passer à côté de la sophrologie au prétexte de mal la connaitre et de faire confusion avec tout un tas d’autres propositions dites alternatives. Aspirant•es à tester la sophrologie, demandez conseil à votre médecin généraliste, elles – ils sont de plus en plus concerné•es et soulagé•es d’être entouré•es de sophrologues bien formé•es. N’hésitez pas non plus à appeler un•e sophrologue pour vous renseigner sur sa méthode, et comment elle-il l’a pratique. Et nous les sophrologues, faisons en sorte que la sophrologie soit reconnue à sa juste place : une méthode efficace, puissante qui complète à merveille les spécialités de médecine.

Marcella sophrologue Paris 15e 

 

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