Le 51 e congrès de la Société Française de Sophrologie s’est tenu les samedi 4 et dimanche 5 décembre. Le thème n’était pas léger, toutefois, il était au coeur de notre actualité commune : « la sophrologie face à l’actuel malaise dans la civilisation ».
Psychanalyste, psychiatre, psychothérapeute, professeur de philosophie, enseignant, pédopsychiatre, psychologue, art-thérapeute, médecin, sophrothérapeute et sophrologues se sont succédé pour apporter des réflexions innovantes autour de 3 thématiques phares :
- Malaise quel malaise…
- Le sujet face à la temporalité moderne
- La place de l’intime
Dans les intervalles, nous avons vécu des temps de pratiques innovants et intimement reliés aux sujets abordés. Une mention spéciale à la RD1 de l’arbre, animée par le Dr Benoit Fouché. Je la retiens volontiers pour mes séances en atelier.
Le congrès s’est achevé autour d’une table ronde vivante et passionnée, parsemée de témoignages forts. Le micro a beaucoup circulé dans la salle et nous avons vécu deux séances improvisées qui resteront gravées dans nos mémoires.
Ce 51 congrès annuel était précieux. Et, d’une manière générale, le congrès annuel de la SFS est précieux car il nous permet à nous, sophrologues
- De nous nourrir intellectuellement en dehors des formations et des ouvrages
- D’éveiller notre curiosité, de réfléchir ensemble et ouvrir des pistes de réflexion pour le futur
- D’apprendre de nouvelles pratiques
- De booster notre créativité
- De nous rencontrer entre pairs et donc d’échanger, voire créer des liens pour le futur
- De nous re – situer par rapport à notre métier, ré – interroger notre verticalité et si besoin l’ajuster
- De nous sentir ancrés grâce à la groupéité
- En dehors de la gravité du sujet, de sentir le rire parcourir notre corps
Je ne peux que vous recommander de noter d’ores et déjà dans votre agenda mental le prochain congrès qui aura très probablement lieu au mois de décembre 2022.
D’ici là, la Société Française de Sophrologie mettra à notre disposition nombre de ressources, tel que les conférences du congrès consignées comme à l’accoutumée dans un ouvrage (éditions l’Harmattan) que vous pourrez vous procurer directement sur le site de la SFS.
Seront également organisées des journées professionnelles.
Lire mon compte-rendue de la journée professionnelle du mois de juin 2021.
Le congrès est un temps de partage entre les sophrologues. Un véritable espace commun où les mots ont le temps de se dire, où les gestes ont le temps de s’installer, où les questions ont le temps de se poser, où les réponses ont le temps d’être pensées.
Un temps et un espace précieux qu’il est intéressant de vivre ensemble pour optimiser notre manière de pratiquer et de transmettre.
Marcella, sophrologue Paris 15e
Oui merci Marcella de rappeler ces moments de partage entre pairs essentiels pour faire avancer la sophrologie de qualité, de questionnement, d’éthique et de joie…Merci à la SFS pour ce recul, cet aperçu, ces valeurs et ces échanges en toute humilité. Quelle force pour nous toutes et tous.